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Je ne suis pas un blog.

13 juin 2019

How to make a taboo...

.

 

Je t'en veux.

Je ne savais même pas que je t'en voulais.

Tu n'en as sûrement aucune conscience. Tu n'as sûrement jamais compris les conséquences de tes actes.

Je ne parle même pas de la personne que tu as le plus brisée dans cette histoire.

Je parle de nous tous. Cette famille que tes actes ont rendu disfonctionnelle.

Cette famille qui ne s'est jamais relevée d'un événement trop violent et qui l'a enfoui au plus profond.

Quitte à déclencher des tabous. Quitte à ne jamais pouvoir avoir d'équilibre ou d'intimité.

 

Je t'en veux autant que tu me fais peur.

Je ne me rendais même pas compte que tu me faisais toujours peur.

Je suis partie. Je suis trop loin pour être la prochaine victime d'un de tes 'coups de sang'.

Mais eux, ils sont juste à côté. Ils te croisent souvent, presque quotidiennement.

Qui peut m'assurer qu'ils sont en sécurité ?

Comment je peux retrouver ma propre sécurité si l'univers te permet encore de fouler le sol après ce que tu as fait ?

 

Tu voulais la tuer. Ta propre mère.

Qu'est ce qui ce serait passé si je n'avais pas appelé les secours ?

S'il ne s'était pas interposé ?

Est-ce que tu l'aurais tué ensuite ? 

Est-ce que tu nous les aurais arrachés tous les deux ?

Tu n'avais pas le droit.

Tu n'as jamais été puni.

Tu es toujours à côté de nous.

Tu es de notre sang. Mais tu n'es plus de notre famille.

 

Je ne savais pas que tu pourrais encore impacter mon quotidien seize ans plus tard.

Je te déteste.

 

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18 janvier 2019

So far away

. Sometimes, i feel like i don't see you enough to even remember your silly face. And then i dream about the next time i'll see you. And i remember i can't ever forget your smile, your eyes and your laugh. I'm so desperately in love with you, it's annoying. .
11 novembre 2018

Selflessness

.

Il y a encore trop de gens qui ne comprennent pas mon rapport à la musique.

Il y a deux jours, on m'a encore qualifiée de "groupie".
Groupie. Je hais profondément ce mot.
Peut-être parce que j'en ai rencontré beaucoup.
Et que leur comportement me débecte de par leur égoïsme. Toutes leurs actions sont en attente d'un retour.

Groupie. Ce mot ne me correspond pas.

Il y a onze ans, j'étais encore une adolescente mal dans sa peau. 
Sûre et certaine de n'avoir aucune valeur.
Déjà tombée à plusieurs reprises et toujours à terre.

Il y a onze ans, j'ai rencontré les premiers musiciens. 
Les premiers a avoir changé le cours de ma vie.

Je les admirais profondément et ils ne m'ont jamais considérée comme une groupie, même à ce jour.
Ils m'ont accueillie dans leur cercle, dans leur famille comme un membre à part entière. 
Ils ont été là dans les années où j'étais au plus bas.
Ils n'en ont même pas eu conscience.
Leurs concerts, leur accueil, les afters, les plans taff, les anniversaires…
Tous ces moments ont forgé la personne que je suis devenue.
Ils m'ont donné la confiance, la valeur et la passion.
Ils sont à l'origine de tous les choix positifs que j'ai fait par la suite.
Ils m'ont aidée à me relever après chaque échec.
Ils m'ont donnée la chance de savoir qui je suis
De savoir ce que je veux.
Et surtout le courage d'aller le chercher.

Alors non, je ne suis pas une groupie.
Ces 10 dernières années, je les ai aidé du mieux que j'ai pu.
En chargeant  ou déchargeant le camion. En aidant à la décoration ou au merchandising. En essayant d'aider au démarchage des salles pour les plus petits. En filant la main sur les changements de plateau express. En distribuant des flyers. En collant des affiches. En servant le repas.
Et parfois juste en étant là.

Mais je vous défends de dire que j'ai fait tout ça, et le fais encore, avec les mêmes attentes qu'une groupie.
Non, je n'attends rien en retour.
Et pour ceux qui ne comprennent toujours pas pourquoi...


Tout simplement parce que je le fais pour leur rendre tout ce qu'ils m'ont donné au fil des années.

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9 août 2018

L'alcoolyte.

.

 

I feel replaced...

... by that girl you wanted to f*ck from day one who's playing your friend now.

 

I feel replaced...

... even though we'd never wanna f*ck one another.

 

I feel replaced...

... but i was gone for just a week.

 

... and i'm still terrifed AF that you don't make it througt the year.

I could never get over it.

 

You'll never know how much you mean family to me...

... even when I tell you.

 

I've never been as scared by death.

 

 

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3 juillet 2018

Je suis "l'autre".

.

 

Je crois que...

Je t'aime...

... bien.

... en silence.

... au passé.

... trop.

... de loin.

 

 

... de trop loin.

 

.

 

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27 avril 2018

Celui à qui je ne pouvais pas parler.

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C'est assez incensé à quel point, certains jours, tu me manques.

De façon générale, tu me manques chaque jour un peu.

Mais il y a certaines nuits où tu me manques de façon démesurée.

Je passe parfois des heures entières à chercher un clin d'oeil à te faire sur les réseaux sociaux.

Pour profiter du fait que tu me stalkes encore.

Mais je passe surtout ces heures-là à maudire le fait de ne pas pouvoir te parler.

Le fait de ne pas pouvoir te dire que tu me manques et que j'ai tout le temps envie de te voir.

Le fait que tu ne puisses rien m'envoyer non plus.

Tu es loin mais ça n'arrange rien.

Tu me manques chaque jour un peu.

Je t'ai fait deux promesses : ne pas tomber amoureuse et ne pas foutre le bordel dans ta vie.

J'ai échoué pour la première.

Tu n'as pas idée à quel point je lutte intérieurement pour ne pas briser la seconde.

 

Encore quatre-vingt cinq jours avant de retrouver ton sourire et tes instants volés.

 

.

 

20 octobre 2017

We'd love to see a prophet to save us...

 

Ce soir, on parlait des albums parfaits.

Ceux dans lequels aucun morceau n'est à jeter.

Ceux qu'on considère comme rares.

Ce soir, ta modestie m'a empêché de te dire que tu en as enregistré un.

Le prophète sera, pour moi, toujours parfait.

 

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7 juillet 2016

Abécédaire du désespoir.

J'en suis arrivée à un point dans ma vie où je reviens ici une fois par an.
De façon cyclique. Un peu comme pour faire un bilan des derniers mois. Ou peut-être pour synthétiser les derniers événements et être sûre de m'en rappeler correctement.

Je ne suis pas très douée en journal intime.

Ce qui me fait rire au final, c'est que, non, je n'ai rien oublié. Pas même les chapitres que je n'ai pas racontés.
Ceux que je n'assume pas. Ceux qui n'en valent pas la peine. Ceux dont la deception était trop grande mais tellement prévisible.

Bientôt un an que je ne suis pas revenue ici, et j'ai l'impression d'avoir vécu plusieurs vies depuis.
Est-ce que le fait de vivre la nuit accélère les choses ?
Ou est-ce que c'est juste que j'ai encore du mal à m'habituer au rythme de la vie d'adulte ?

Toujours est-il que la dernière fois que je suis passée ici, je parlais de F.
Sûrement un des chapitres les plus courts de ma vie. F. n'a été qu'une passade non concrète. Un rêve éveillé idiot. Encore un qui se foutait de ma gueule pour le plaisir de se faire courir après. #useless.

Bref, rien d'assez intéressant pour être conté. Juste une énième erreur de parcours sans valeur.

Mais si je passe par ici aujourd'hui, c'est plutôt pour les deux chapitres qui suivent. Le douloureux et le flou.
C'est étrange comme les chapitres que j'ai le plus conté ici concernent deux M.
Pourtant, mon abécédaire des chapitres (presques) contables ne contient pas tout l'alphabet :
M. V. A. J. G. T. O. F. M. L.
On est loin d'avoir le compte. Mais je crois que je dois me méfier des M.

Je ne suis capable d'en parler sereinement que depuis 3 jours. Sur le papier, c'était censé être la plus belle des histoires. Ça l'a été. Je crois que je n'ai jamais autant apprécié ma propre présence que lorsque j'étais dans sa vie. Je n'étais pas capable d'accepter que quelqu'un d'aussi idéal puisse m'apprécier, et encore moins m'aimer. Je lui ai donné énormément, sûrement trop. J'étais prête à renier ma vision de l'avenir pour lui. Peut-être que je n'étais pas vraiment moi-même avec lui. Je ne sais pas vraiment.
Aujourd'hui, ça fait bientôt deux mois qu'il est parti. Deux mois de silence radio, d'absence insupportable et de haine profonde envers moi même. Je ne suis pas suffisament aimable pour garder la personne qui m'a le plus correspondu en 27 ans.

Alors oui, j'ai appris, il y a trois jours, qu'il ne lui a pas fallu plus d'une semaine pour se mettre en couple avec une de mes amies. Ancienne amie incapable d'assumer devant moi, incapable de respect. Et je me suis persuadée qu'il a fait semblant de m'aimer pour se rapprocher d'elle. Celle qui ne le calculait pas avant qu'il ne se décide à transformer notre amitié améliorée en relation amoureuse. C'est plus facile de tourner la page si c'est un connard.
Le problème, c'est que j'aimerais quand même me dire, qu'à un moment, au début, ses sentiments étaient vrais. 
Ou alors je suis la pire des quiches et je suis incapable de reconnaitre l'amour dans les yeux de quelqu'un.

En parler sereinement ?
C'est ce qu'on appelle un échec, meuf.
Sèche tes larmes et raconte la suite aux gens qui n'écoutent pas.

L. 

Pas celui qui m'a apporté le nouveau travail sur un plateau d'argent, non. Un nouveau L. Sûrement celui auquel je m'attendais le moins. Oui, je l'ai vu dans son regard (d'où la problématique précédente) dès qu'on s'est rencontrés. Et il l'a assurement vu dans le mien au même moment. Mais j'avais M. et lui C. C'était impossible, ce qui rendait la complicité grandissante encore plus compliquée... et adorable. Et M. a disparu. C. est toujours là, elle. Mais si on boit assez, on finirait presque par l'oublier. C'est horrible, mais malgré ça, je ne peux pas m'empecher de sourire en pensant à L. Comme dirait le meilleur ami de T. : "You like 'em abroad, in a couple, emotionally unavailable or all that at once." 
C'est un BINGO !
Il est loin, il a une famille, il est perdu dans sa tête.
FUIS, grognasse !!

Mais L. a aussi beaucoup de qualités. Il "coche les cases". Beaucoup trop.
Je suis en train de m'accrocher. Rapidement et sûrement.
Encore une histoire vaine ? Oui, mais sereine.
Pas de promesses, pas d'hypocrisie, pas de chichis. De l'honnêteté et beaucoup trop de sourires niais.

Ma morale me dit que, cette fois-ci, "c'est vraiment pas bien".
Mais j'en ai marre. Pourquoi M. a le droit d'être un salopard et que je ne peux pas être égoîste pour cette fois-ci?

Peut-être qu'il finira pas se lasser de moi. Peut-être que ça ira mieux entre lui et C. à force. Peut-être que ça l'aidera à passer un cap qui pour le moment l'anéantit. Peut-être que, quand il reviendra, ça ne continuera pas. Peut-être que je me pose trop de questions et que j'oublie une fois de plus que la vie, c'est de la merde, mais qu'on ne peut que la laisser suivre son cours.
En se rappelant toujours de ce qui est bon, et en sachant que le mauvais est toujours au prochain tournant.

Toujours est-il que L. me redonne confiance en à peu près tout et surtout en moi. 
Parce que, comme on me l'a gentiment fait remarquer : "après avoir été jetée par un tocard, ça fait du bien de plaire à un mec comme lui."

9 août 2015

Et alors toi, tu sors de nulle part.

 

Je n'ai pas digéré les derniers chapitres. Ceux que je n'arriverais même pas à écrire. La connerie de O. La manipulation de T. L'hypocrisie malsaine du boulot.

Je viens de rentrer à la maison après des mois. De longs mois sans voir la famille, celle de sang, et les copains qui l'ont rejointe depuis si longtemps. Je ne pensais pas que ça serait si difficile à raconter. Si pénible de formuler tout cet amas de chaos.

Au final, O. et T. ne valent même pas la peine d'être contés/comptés. Bref, je ne m'épancherai pas.

Mais quand je pense au travail. Le coup de massue.
Le pire n'a même pas été la perte, l'éjection, l'interdiction d'y revenir.
Oui, j'ai perdu ma maison. Oui, j'ai perdu un monde que je croyais acquis. Oui, j'ai perdu les repères qui, un jour, m'avaient sauvée. Ce boulot que j'aimais tant et pour lequel je donnais trop.

Et pourtant, le lieu avait changé. Mais je me voilais la face. Cela faisait quelques semaines que j'étais devenue étrangère à ce qui fut, un temps, mon seul et unique refuge.
Cet endroit qu'on aimait tellement n'existe plus aujourd'hui. Nous sommes tous orphelins, perdus sans cette enseigne qui nous avait toujours offert chaleur, générosité et humanité.

Mais non, ce qui est le plus dur, c'est d'apprendre, si abruptement, que ce refuge, cette maison, ce bonheur… tout n'était que mensonge. Et les gens qui étaient censés être vos amis vous voient disparaître en une fraction de seconde et continuent leurs vies comme si de rien n'était. 

Merde.

J'ai passé trois ans avec vous, de votre côté. Puis deux ans à trimer pour vous accueillir avec autant d'amour que celui qui m'avait été donné auparavant. Aujourd'hui, j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps, que vous n'étiez là que par opportunité. Et putain, j'ai mal…

J'ai mal et je n'en parle pas.
J'ai mal et je vous en veux.
J'ai mal et je suis passée à la suite sans prendre le temps de l'accepter.

La suite, la chance : L. qui débarque avec un nouveau job sur un plateau d'argent. Je n'en reviens toujours pas de cette opportunité. Le boulot est parfait. Oui, évidemment, il a quelques défauts. Mais le plus important, c'est que j'apprends beaucoup, que j'évolue rapidemment et que l'on avance tous dans la même direction. Sans mensonges. Sans hypocrisie. Sans faux espoirs. 

 

Dans tout ce chaos, F.

 

Ça me saoule, ce blog ne sert à rien.

26 août 2014

O.

 

Crois-moi, je crève d'envie de te faire confiance.
Je ne sais juste pas comment laisser derrière moi le bal des hypocrites qui m'ont détruit l'âme.

 

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